Jacques-le-fataliste son maître et les autres

"Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut. C'est comme un grand rouleau que l'on déploie petit à petit. Mais faute de savoir ce qui est écrit là-haut, on ne sait ni ce qu'on veut , ni ce qu'on fait. On suit sa fantaisie qu'on appelle raison. Ou sa raison qu'on appelle fantaisie. Dangereuse fantaisie…qui tourne tantôt bien, tantôt mal."
Spectacle enchanteur où la belle langue et l'ironie subtile de Diderot sont admirablement servies.Entre le récit des amours de Jacques et les interrogations sur le destin de l'homme, le grand mérite de cette adaptation est de mettre en valeur la complicité de Jacques avec son maître. Même si les deux gaillards gardent chacun leur quant à soi. Les deux comédiens (Jean Menaud et Michel Derville, vraiment remarquables) excellent à montrer ce qui, au XVIII°, sépare un valet de son maître.
— Télérama
L'invention narrative du philosophe est finement rendue par une mise en scène pleine de trouvailles…On ne résiste pas à la drôlerie de Jean Menaud (Jacques) et de Michel Derville (le Maître).
— Paris-Match
Jean Menaud nous livre un Denis sain, fraternel, léger, amical, primesautier même, qui aurait bien plu à notre faiseur de dictionnaire. Il s'amuse et s'est amusé à faire un vrai spectacle avec des comédiens comparses…Jacques et son bon maître (fort bien interprétés par Menaud lui-même et plus finement encore par Michel Derville) s'en donnent à cœur joie dans le plaisir des mots, des sens, et de l'amitié.
— Figaroscope
C'est d'une simplicité extraordinaire et çà fonctionne vraiment très bien. On rit beaucoup et on savoure la crudité d'une langue qui est parfois rabelaisienne
— France-Inter
Jean Menaud fait son Jacques avec beaucoup de malice, de légèreté, de candeur, et rend à Diderot une part d'enfance que notre philosophe avait plutôt cachée. Dans le rôle du maître, Michel Derville est tout à fait bien. Les autres comédiens jouent le jeu et lui donnent la réplique avec bonheur.
— Figaro Magazine